Prix : EUR 26,60
Théoricien du libéralisme, Tocqueville montre dans De la démocratie en Amérique comment la démocratie s'est accompagnée des progrès de l'individualisme. Cependant, les droits individuels une fois proclamés et reconnus, ce goût pour la liberté s'est corrompu en passion pour l'égalité, favorisant la diffusion d'un esprit majoritaire et conformiste.
En effet, à force de réclamer les mêmes droits pour tous, les individus se contentent de revendiquer une égalisation de leur condition sociale et de leur mode de vie. Or, la majorité ne se reconnaissant que dans ce qui lui ressemble, l'obsession égalitariste finit par nuire à la créativité, toute volonté de différenciation étant par avance condamnée ; elle finit aussi par menacer les institutions politiques elles-mêmes. Uniquement soucieux de défendre leurs acquis sociaux et matériels, les individus se désintéressent de la chose publique et se replient sur leur vie privée, au profit d'une administration toute puissante dont la douce tyrannie menace à terme leurs libertés.
Cette analyse de la pensée unique et du conformisme démocratique fait de Tocqueville un auteur résolument moderne, dont l'oeuvre a eu une influence considérable et mérite plus que jamais qu'on la découvre. --Paul Klein
This review is from : De La Democratie En Amerique
Tocqueville ou la démocratie comprise .
La Démocratie en Amérique est une oeuvre géniale. En 1835, alors que la France était encore agitée, pour encore bien des années, par d'interminables luttes politiques, Tocqueville démontrait à tous que la démocratie n'était pas un accident de l'histoire mais le fruit inéluctable de l'égalisation des conditions. Il convenait alors d'étudier non pas la mesure dans laquelle la démocratie devait ou non tre acceptée, mais bien la manière dont il fallait traiter ses débordements et vices propres. L'oeuvre se divise en deux parties: la première est une analyse du système politique et des institutions américaines, modèle d'une démocratie à l'état pur ( c'est-à-dire où l'égalité des conditions était réalisée depuis l'origine) ; le second resaisit les influences profondes de la démocratie sur les idées, les sentiments et les moeurs de l'homme démocratique pour déboucher sur le constat d'un danger propre à l'état démocratique: le risque de désintért des citoyens pour la vie publique et la confiscation par l'état centralisé de l'exercice effectif de leur liberté. L'ensemble est hors de pair: Tocqueville est un sociologue, un philosophe et un moraliste de génie. N'hésitez pas et lisez ou relisez ce chef-d'oeuvre de lucidité et d'analyse.
Tocqueville ou la démocratie comprise .
La Démocratie en Amérique est une oeuvre géniale. En 1835, alors que la France était encore agitée, pour encore bien des années, par d'interminables luttes politiques, Tocqueville démontrait à tous que la démocratie n'était pas un accident de l'histoire mais le fruit inéluctable de l'égalisation des conditions. Il convenait alors d'étudier non pas la mesure dans laquelle la démocratie devait ou non tre acceptée, mais bien la manière dont il fallait traiter ses débordements et vices propres. L'oeuvre se divise en deux parties: la première est une analyse du système politique et des institutions américaines, modèle d'une démocratie à l'état pur ( c'est-à-dire où l'égalité des conditions était réalisée depuis l'origine) ; le second resaisit les influences profondes de la démocratie sur les idées, les sentiments et les moeurs de l'homme démocratique pour déboucher sur le constat d'un danger propre à l'état démocratique: le risque de désintért des citoyens pour la vie publique et la confiscation par l'état centralisé de l'exercice effectif de leur liberté. L'ensemble est hors de pair: Tocqueville est un sociologue, un philosophe et un moraliste de génie. N'hésitez pas et lisez ou relisez ce chef-d'oeuvre de lucidité et d'analyse.
De La Democratie En Amerique Reviews
Un livre fondateur .
On lit et on relit avec plaisir ce livre qui est l'un des plus grands ouvrages de science politique et de sociologie jamais écrit. A la puissance de l'analyse s'ajoute le talent d'écriture de l'auteur. On ne peut qu'admirer l'incroyable don de visionnaire de Tocqueville qui plus d'un siècle à l'avance prévoit tout à la fois la prédominance de la démocratie, l'avènement de la puissance russe et américaine, l'égalité des conditions et le risque de despotisme qu'elle entraine, le problème que va poser la situation des noirs en Amérique. Ainsi à ce sujet il écrit que l'esclavage 'n'est point une institution qui puisse durer. Il cessera par le fait de l'esclave ou par celui du maitre. Dans les deux cas il faut s'attendre à de grands malheurs". Il prévoit aussi les risques de sécession de l'union."De la démocratie en Amérique" nous apprend beaucoup sur la société américaine de l'époque, l'élimination cruelle des indiens, la mentalité aventurière des américains, la nature et la structure des lois du pays avec l'importance du pouvoir judiciaire, la situation des noirs et la très grande différence entre les habitants du nord et du sud du pays du fait de l'esclavage. Tocqueville compare toujours la société américaine démocratique avec les sociétés aristocratiques européennes.Cependant on peut reprocher à Tocqueville de faire trop de généralisations à partir de l'étude d'un seul cas, les États-Unis. Il existait à son époque une autre démocratie, la Suisse, il aurait été intéressant que Tocqueville puisse également l'étudier, la base de ses réflexions aurait été plus large. "La démocratie en Amérique" n'en reste pas moins un livre exceptionnel de réflexion, extrmement enrichissant.
Un livre fondateur .
On lit et on relit avec plaisir ce livre qui est l'un des plus grands ouvrages de science politique et de sociologie jamais écrit. A la puissance de l'analyse s'ajoute le talent d'écriture de l'auteur. On ne peut qu'admirer l'incroyable don de visionnaire de Tocqueville qui plus d'un siècle à l'avance prévoit tout à la fois la prédominance de la démocratie, l'avènement de la puissance russe et américaine, l'égalité des conditions et le risque de despotisme qu'elle entraine, le problème que va poser la situation des noirs en Amérique. Ainsi à ce sujet il écrit que l'esclavage 'n'est point une institution qui puisse durer. Il cessera par le fait de l'esclave ou par celui du maitre. Dans les deux cas il faut s'attendre à de grands malheurs". Il prévoit aussi les risques de sécession de l'union."De la démocratie en Amérique" nous apprend beaucoup sur la société américaine de l'époque, l'élimination cruelle des indiens, la mentalité aventurière des américains, la nature et la structure des lois du pays avec l'importance du pouvoir judiciaire, la situation des noirs et la très grande différence entre les habitants du nord et du sud du pays du fait de l'esclavage. Tocqueville compare toujours la société américaine démocratique avec les sociétés aristocratiques européennes.Cependant on peut reprocher à Tocqueville de faire trop de généralisations à partir de l'étude d'un seul cas, les États-Unis. Il existait à son époque une autre démocratie, la Suisse, il aurait été intéressant que Tocqueville puisse également l'étudier, la base de ses réflexions aurait été plus large. "La démocratie en Amérique" n'en reste pas moins un livre exceptionnel de réflexion, extrmement enrichissant.
De La Democratie En Amerique Opinions
Tocqueville un visionnaire toujours d'actualité .
De la démocratieen Amérique écrit en 1830 reste d'une pertinence lumineuse et d'une stupéfiante actualité. Sa lecture nous permet de comprendre les origines du système politique américain et de sa Constitution adoptée en 1789. Au-delà du système politique américain, Tocqueville se livre à une analyse sociologique détaillée des ressorts qui animent le peuple américain et qui sont toujours profondément enracinés (liberté, esprit d'entreprise, fierté d'tre américain, etc.). Il explique également comment les américains ont géré leurs deux grands problèmes qui éclaboussent leurs origines : les indiens qu'ils ont quasi exterminés et les noirs qu'ils ont importés et réduits en esclavage. L'analyse de ce deuxième point nous éclaire sur le système économique de l'époque entre les états du sud esclavagistes à dominante agricole et ceux du nord à dominante industrielle, commerciale et anti-esclavagiste. Intéressant également l'analyse des dérives et risques potentiels de la démocratie. Depuis ils se sont tous plus ou moins illustrés aux USA comme ailleurs. Nous serions inspirés de lire ou relire ce texte fondateur pour corriger certaines perversions qu'ont introduit dans notre vie démocratique actuelle les sondages, la rue et la violence. La dictature est toujours une dérive possible !
Tocqueville un visionnaire toujours d'actualité .
De la démocratieen Amérique écrit en 1830 reste d'une pertinence lumineuse et d'une stupéfiante actualité. Sa lecture nous permet de comprendre les origines du système politique américain et de sa Constitution adoptée en 1789. Au-delà du système politique américain, Tocqueville se livre à une analyse sociologique détaillée des ressorts qui animent le peuple américain et qui sont toujours profondément enracinés (liberté, esprit d'entreprise, fierté d'tre américain, etc.). Il explique également comment les américains ont géré leurs deux grands problèmes qui éclaboussent leurs origines : les indiens qu'ils ont quasi exterminés et les noirs qu'ils ont importés et réduits en esclavage. L'analyse de ce deuxième point nous éclaire sur le système économique de l'époque entre les états du sud esclavagistes à dominante agricole et ceux du nord à dominante industrielle, commerciale et anti-esclavagiste. Intéressant également l'analyse des dérives et risques potentiels de la démocratie. Depuis ils se sont tous plus ou moins illustrés aux USA comme ailleurs. Nous serions inspirés de lire ou relire ce texte fondateur pour corriger certaines perversions qu'ont introduit dans notre vie démocratique actuelle les sondages, la rue et la violence. La dictature est toujours une dérive possible !
Une nation forte repose sur des citoyens moralement forts .
Je me contenterai de citer cet extrait d'une grande actualité:"On dirait que les souverains de notre temps ne cherchent qu'à faire avec les hommes des choses grandes. Je voudrais qu'ils songeassent un peu plus à faire de grands hommes ; qu'ils attachassent moins de prix à l'oeuvre et plus à l'ouvrier, et qu'ils se souvinssent sans cesse qu'une nation ne peut rester lontemps forte quand chaque homme y est individuellement faible, et qu'on n'a pas encore trouvé de formes sociales ni de combinaisons politiques qui puissent faire un peuple énergique en le composant de citoyens pusillanimes et mous."Des grands hommes, voilà ce dont nous manquons cruellement aujourd'hui, alors que tout le système tend à fabriquer des "citoyens pusillanimes et mous"Oui, un livre d'une grande actualité!
Je me contenterai de citer cet extrait d'une grande actualité:"On dirait que les souverains de notre temps ne cherchent qu'à faire avec les hommes des choses grandes. Je voudrais qu'ils songeassent un peu plus à faire de grands hommes ; qu'ils attachassent moins de prix à l'oeuvre et plus à l'ouvrier, et qu'ils se souvinssent sans cesse qu'une nation ne peut rester lontemps forte quand chaque homme y est individuellement faible, et qu'on n'a pas encore trouvé de formes sociales ni de combinaisons politiques qui puissent faire un peuple énergique en le composant de citoyens pusillanimes et mous."Des grands hommes, voilà ce dont nous manquons cruellement aujourd'hui, alors que tout le système tend à fabriquer des "citoyens pusillanimes et mous"Oui, un livre d'une grande actualité!
Tocqueville un intellectuel d'une clarté effarante .
Tocqueville est d'une clarté rare. Il permet une analyse de la démocratie américaine loin des idées reus. Il décortique tous les éléments modifiés par ce mouvement qu'est la démocratie. Il ne se perd pas en digression inutile. Tocqueville a une plume sure qui donne à son oeuvre une dynamique commune : la recherche de l'influence de la démocratie sur la société. Ce livre est à lire et relire. Tocqueville devrai aujourd'hui orner toutes les bibliothèques ... une oeuvre d'exception, abordable et claire ...
Tocqueville est d'une clarté rare. Il permet une analyse de la démocratie américaine loin des idées reus. Il décortique tous les éléments modifiés par ce mouvement qu'est la démocratie. Il ne se perd pas en digression inutile. Tocqueville a une plume sure qui donne à son oeuvre une dynamique commune : la recherche de l'influence de la démocratie sur la société. Ce livre est à lire et relire. Tocqueville devrai aujourd'hui orner toutes les bibliothèques ... une oeuvre d'exception, abordable et claire ...
donnez de la peine .
Pas grand chose à ajouter aux efficaces commentaires des amazonautes. DLDEA fait partie de ces livres que chacun connait mais ne s'est pas forcément donné la peine de lire.Il faut se donner cette peine. Les pages sur la situation des noirs dans les états du Nord (l'ouvragé a été publié en 1835 donc bien avant la guerre de Sécession )semblent une description fidèle de l'histoire raciale des EU des 130 années suivantes.Le style de Tocqueville manque un peu de synthèse.L'édition Folio est un peu "brute" à mon avis.Une préface (excellente) d'André Jardin ainsi que les notes de l'auteur.J'aurais aimé une édition plus "savante".
Pas grand chose à ajouter aux efficaces commentaires des amazonautes. DLDEA fait partie de ces livres que chacun connait mais ne s'est pas forcément donné la peine de lire.Il faut se donner cette peine. Les pages sur la situation des noirs dans les états du Nord (l'ouvragé a été publié en 1835 donc bien avant la guerre de Sécession )semblent une description fidèle de l'histoire raciale des EU des 130 années suivantes.Le style de Tocqueville manque un peu de synthèse.L'édition Folio est un peu "brute" à mon avis.Une préface (excellente) d'André Jardin ainsi que les notes de l'auteur.J'aurais aimé une édition plus "savante".
vous avez dit visionnaire? .
Et dire que j'ai attendu près de 40 ans pour lire ce chef-d'oeuvre !Comme quoi ; il n'est jamais trop tard
Et dire que j'ai attendu près de 40 ans pour lire ce chef-d'oeuvre !Comme quoi ; il n'est jamais trop tard
De la démocratie en France .
Tocqueville, grand aristocrate, voit son monde disparatre. La démocratie qui s'annonce menace de niveler tout ce qui était beau et grand. Certes, la montée de l'égalité est inéluctable, mais ne peut-on pas la diriger afin qu''elle ne se transforme en une dictature d''un seul, ou de la majorité ? Tocqueville, disciple de Montesquieu, part aux États Unis, nés démocratie, pour y chercher l'inspiration.La chance des États-Unis, c'est d'tre isolés, ils ont pu développer un type de gouvernement qui aurait été impossible s'ils avaient d faire face à des guerres permanentes. Le mécanisme de pilotage de l''ensemble est surprenant : un pouvoir central faible, qui n''attire que les médiocres (ce qui limite les risques de despotisme), des États forts, soudés par de mmes intérts, un pilotage central qui ne joue pas avec les États, mais avec les individus de ces États, par le biais du judiciaire (si une loi d'un État est mauvaise, elle aura de fortes chances d'tre attaquée en justice par un particulier, l'arrt fera jurisprudence).Parmi les autres idées du livre : l'importance de l'équilibre entre l'exécutif, le législatif et le judiciaire qui bloque efficacement les risques de despotisme ; le rle de la commune, identité fort autonome où tous les magistrats sont élus (contrairement à la France), comme école de la démocratie ; mais ce qui tient ensemble l'édifice américain, c'est avant tout des murs à la fois communes à tous ses habitants et propices à la démocratie, et, dans une moindre mesure, des lois adaptées.Une réflexion sur l'Amérique, et surtout sur la démocratie, qui me semble toujours, formidablement, actuelle.
Tocqueville, grand aristocrate, voit son monde disparatre. La démocratie qui s'annonce menace de niveler tout ce qui était beau et grand. Certes, la montée de l'égalité est inéluctable, mais ne peut-on pas la diriger afin qu''elle ne se transforme en une dictature d''un seul, ou de la majorité ? Tocqueville, disciple de Montesquieu, part aux États Unis, nés démocratie, pour y chercher l'inspiration.La chance des États-Unis, c'est d'tre isolés, ils ont pu développer un type de gouvernement qui aurait été impossible s'ils avaient d faire face à des guerres permanentes. Le mécanisme de pilotage de l''ensemble est surprenant : un pouvoir central faible, qui n''attire que les médiocres (ce qui limite les risques de despotisme), des États forts, soudés par de mmes intérts, un pilotage central qui ne joue pas avec les États, mais avec les individus de ces États, par le biais du judiciaire (si une loi d'un État est mauvaise, elle aura de fortes chances d'tre attaquée en justice par un particulier, l'arrt fera jurisprudence).Parmi les autres idées du livre : l'importance de l'équilibre entre l'exécutif, le législatif et le judiciaire qui bloque efficacement les risques de despotisme ; le rle de la commune, identité fort autonome où tous les magistrats sont élus (contrairement à la France), comme école de la démocratie ; mais ce qui tient ensemble l'édifice américain, c'est avant tout des murs à la fois communes à tous ses habitants et propices à la démocratie, et, dans une moindre mesure, des lois adaptées.Une réflexion sur l'Amérique, et surtout sur la démocratie, qui me semble toujours, formidablement, actuelle.
Cons Review
Elitiste Monsieur de T. .
En dépit des commentaires unanimement favorables à notre sieur de Tocqueville, je vais devoir me lancer sur les chemins scabreux de l'iconoclasme, non par got d'une quelconque volonté de se distinguer mais par un véritable agacement ressenti à la lecture de cet essai. Il est sans doute exact que la démocratie entrane des effets pervers contraires à l'esprit qui l'anime, comme il est tout aussi évident que l'on ne doit pas amalgamer démocratie, culture de masse, et société de consommation née du capitalisme. Notre Alexis fait bien la distinction mais pourtant il n'a de cesse que de revenir au mélange des genres avec une rare obstination, si bien que l'on a du mal à suivre sa véritable pensée.Mais là n'est pas le pire, car notre observateur impartial semble avoir beaucoup de mal à s'extraire de sa condition et affiche un évident mépris pour la démocratie à laquelle il oppose sans cesse la merveilleuse aristocratie. Il serait trop long de citer tous les exemples, chaque page en offre un. Retenons seulement cette phrase où il nous annonce Chez les aristocrates les lecteurs sont peu nombreux et difficiles, dans les démocraties il est moins malaisé de leur plaire et leur nombre est prodigieux A chaque pas Monsieur de T. prend comme paradigme de qualité l'aristocratie. Ce faisant il oublie que cette aristocratie est l'aboutissement d'un état de suffisance qui a offert à ses ayant droits ( souvent avec la peau du peuple) l'éducation et les ressources nécessaires permettant d'avoir le bon gout et l'élégance qu'offre la fréquentation du beau et du bon. De la mme manière Monsieur ne peut pas imaginer une seconde que la multitude soit plus intéressée par les écrivains qui lui parle de ses problèmes concrets que par les évanouissement saupoudrés de Madame de ....Notre conteur semble négliger le fait que la démocratie, surtout à son époque est une donnée nouvelle qui en redistribuant les pouvoirs dans la société civile et politique va permettre aux petites gens de s'élever et de s'affiner dans leur culture.Pour finir Monsieur de T trouve que le petit peuple (démocrate bien sr) se donne du mal pour posséder quelques biens dont il n'a pas vraiment le temps de jouir avant de disparatre. Comprenez! Contrairement à ces aristocrates qui sont aptes à prendre le temps de profiter. Il est gonflé notre bougre. Ces aristocrates ont tiré leur richesse du travail de ces prolétaires qui devront travailler dix heures par jour pour avoir un semblant de sécurité qui ne sera pas acquise par privilège, mais par un travail dont les bénéfices effectivement tardif empcheront d'en profiter longtemps.Alors Monsieur de Tocqueville, vous avez certainement raison en considérant que la démocratie génère ses propres systèmes concentrationnaires, mais vous utilisez pour votre démonstration des pensées élitistes, presque eugéniste et si parfois vos hypothèses sont justes et intéressantes, vos démonstrations sont douteuses. Alors pardonnez-moi si je ne lis pas tout votre livre, mais vous m'avez véritablement gavé.Dommage car votre introduction était lumineuse et votre sujet passionnant. Vous ne m'en voudrez pas si je vous sucre trois étoiles, mais rassurez-vous cette critique osée relève d'un certain manque de gout.
En dépit des commentaires unanimement favorables à notre sieur de Tocqueville, je vais devoir me lancer sur les chemins scabreux de l'iconoclasme, non par got d'une quelconque volonté de se distinguer mais par un véritable agacement ressenti à la lecture de cet essai. Il est sans doute exact que la démocratie entrane des effets pervers contraires à l'esprit qui l'anime, comme il est tout aussi évident que l'on ne doit pas amalgamer démocratie, culture de masse, et société de consommation née du capitalisme. Notre Alexis fait bien la distinction mais pourtant il n'a de cesse que de revenir au mélange des genres avec une rare obstination, si bien que l'on a du mal à suivre sa véritable pensée.Mais là n'est pas le pire, car notre observateur impartial semble avoir beaucoup de mal à s'extraire de sa condition et affiche un évident mépris pour la démocratie à laquelle il oppose sans cesse la merveilleuse aristocratie. Il serait trop long de citer tous les exemples, chaque page en offre un. Retenons seulement cette phrase où il nous annonce Chez les aristocrates les lecteurs sont peu nombreux et difficiles, dans les démocraties il est moins malaisé de leur plaire et leur nombre est prodigieux A chaque pas Monsieur de T. prend comme paradigme de qualité l'aristocratie. Ce faisant il oublie que cette aristocratie est l'aboutissement d'un état de suffisance qui a offert à ses ayant droits ( souvent avec la peau du peuple) l'éducation et les ressources nécessaires permettant d'avoir le bon gout et l'élégance qu'offre la fréquentation du beau et du bon. De la mme manière Monsieur ne peut pas imaginer une seconde que la multitude soit plus intéressée par les écrivains qui lui parle de ses problèmes concrets que par les évanouissement saupoudrés de Madame de ....Notre conteur semble négliger le fait que la démocratie, surtout à son époque est une donnée nouvelle qui en redistribuant les pouvoirs dans la société civile et politique va permettre aux petites gens de s'élever et de s'affiner dans leur culture.Pour finir Monsieur de T trouve que le petit peuple (démocrate bien sr) se donne du mal pour posséder quelques biens dont il n'a pas vraiment le temps de jouir avant de disparatre. Comprenez! Contrairement à ces aristocrates qui sont aptes à prendre le temps de profiter. Il est gonflé notre bougre. Ces aristocrates ont tiré leur richesse du travail de ces prolétaires qui devront travailler dix heures par jour pour avoir un semblant de sécurité qui ne sera pas acquise par privilège, mais par un travail dont les bénéfices effectivement tardif empcheront d'en profiter longtemps.Alors Monsieur de Tocqueville, vous avez certainement raison en considérant que la démocratie génère ses propres systèmes concentrationnaires, mais vous utilisez pour votre démonstration des pensées élitistes, presque eugéniste et si parfois vos hypothèses sont justes et intéressantes, vos démonstrations sont douteuses. Alors pardonnez-moi si je ne lis pas tout votre livre, mais vous m'avez véritablement gavé.Dommage car votre introduction était lumineuse et votre sujet passionnant. Vous ne m'en voudrez pas si je vous sucre trois étoiles, mais rassurez-vous cette critique osée relève d'un certain manque de gout.
no .
Je vis aux Etats-Unis et je ne sais pas le temps requis pour l'expédition des livres. A cette époque (Juin 26) Je n'ai pas encore reu les livres que j'ai commandé: Alexis de Tocqueville, "De la Démocratie en Amérique, tome 1 et 2"
Je vis aux Etats-Unis et je ne sais pas le temps requis pour l'expédition des livres. A cette époque (Juin 26) Je n'ai pas encore reu les livres que j'ai commandé: Alexis de Tocqueville, "De la Démocratie en Amérique, tome 1 et 2"
Product Details
EAN : 9780559548345Weight : 2 pounds
Height : 2 inches
Length : 10 inches
Width : 7 inches
Author : Alexis de Tocqueville
Binding : Relié
Manufacturer : BiblioBazaar, LLC
PublicationDate : 2008-11-14
Publisher : BiblioBazaar, LLC
SKU : 9780559548345_nw
Studio : BiblioBazaar, LLC
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