Prix : EUR 22,00
This review is from : Frank Zappa et les mères de l'invention
Riche et pertinent .
Comme l'a indiqué un autre commentateur, le style est net, factuel mais la partie analytique de l'ouvrage - indispensable pour le sujet traité - n'en demeure pas moins (pour l'essentiel) pertinente et matrisée. Chapeau ! L'univers Zappa se singularise notamment par la personnalité "politique" du musicien, la densité de son catalogue discographique et le caractère hétérogène de ce dernier. Cela ouvre à une multitude de pistes d'interprétations qui, si elles ne sont pas matrisées, peuvent embourber tout de go, rédacteur et lecteur dans de stériles, oiseux, peu rigoureux et - surtout - contradictoires développements apologétiques. On saura gré à l'auteur d'avoir brillamment contourné ce piège.On appréciera notamment la richesse des sources, ce qui permettra au lecteur peu familiarisé de découvrir réellement l'univers de Zappa (au moins dans ses premières années) et à l'amateur de recouper ses informations et d'en découvrir d'autres.Remarquable travail de traduction, là aussi indispensable.La couverture illustrée par Solé : un fort pouvoir d'évocation pour ceux qui ont eu entre les mains le petit livre de Dister sur Zappa dans les années 70 (principale référence bibliographique franaise sur le sujet, à l'époque, et désormais épuisée).Bref, voici un ouvrage extrmement détaillé conu à la fois pour les admirateurs de Zappa et pour ceux qui le découvrent.Ps : une infime remarque critique (de maniaque assumé) toutefois : l'auteur indique (p. 281) que Zappa est accompagné sur Transylvania Boogie (Chunga's Revenge) par Max Bennett et John Guerin, or ce que lisent mes yeux sur la pochette à ce sujet (et ce que peroivent mes oreilles) c'est qu'il s'agit bien d'Aynsley Dunbar et non de Guerin. L'impressionnant travail de compilation effectué sur l'ensemble de l'ouvrage pardonnera immédiatement cette petite erreur (mme si cette dernière porte sur - à mes yeux - l'incontournable "Transylvania Boogie" et le grandissime Aynsley Dunbar...)
Riche et pertinent .
Comme l'a indiqué un autre commentateur, le style est net, factuel mais la partie analytique de l'ouvrage - indispensable pour le sujet traité - n'en demeure pas moins (pour l'essentiel) pertinente et matrisée. Chapeau ! L'univers Zappa se singularise notamment par la personnalité "politique" du musicien, la densité de son catalogue discographique et le caractère hétérogène de ce dernier. Cela ouvre à une multitude de pistes d'interprétations qui, si elles ne sont pas matrisées, peuvent embourber tout de go, rédacteur et lecteur dans de stériles, oiseux, peu rigoureux et - surtout - contradictoires développements apologétiques. On saura gré à l'auteur d'avoir brillamment contourné ce piège.On appréciera notamment la richesse des sources, ce qui permettra au lecteur peu familiarisé de découvrir réellement l'univers de Zappa (au moins dans ses premières années) et à l'amateur de recouper ses informations et d'en découvrir d'autres.Remarquable travail de traduction, là aussi indispensable.La couverture illustrée par Solé : un fort pouvoir d'évocation pour ceux qui ont eu entre les mains le petit livre de Dister sur Zappa dans les années 70 (principale référence bibliographique franaise sur le sujet, à l'époque, et désormais épuisée).Bref, voici un ouvrage extrmement détaillé conu à la fois pour les admirateurs de Zappa et pour ceux qui le découvrent.Ps : une infime remarque critique (de maniaque assumé) toutefois : l'auteur indique (p. 281) que Zappa est accompagné sur Transylvania Boogie (Chunga's Revenge) par Max Bennett et John Guerin, or ce que lisent mes yeux sur la pochette à ce sujet (et ce que peroivent mes oreilles) c'est qu'il s'agit bien d'Aynsley Dunbar et non de Guerin. L'impressionnant travail de compilation effectué sur l'ensemble de l'ouvrage pardonnera immédiatement cette petite erreur (mme si cette dernière porte sur - à mes yeux - l'incontournable "Transylvania Boogie" et le grandissime Aynsley Dunbar...)
Frank Zappa et les mères de l'invention Reviews
le Livre franais sur Zappa .
Enfin voilà le livre franais sur Zappa.c'est le 1er tome sur les 3 annonés et on attend les autres avec impatience.C'est bien écrit ,trés bien documenté bref c'est du Delbrouckpas de floriture ,les mots ,les faits justes et avérés.à lire en priorité ...
le Livre franais sur Zappa .
Enfin voilà le livre franais sur Zappa.c'est le 1er tome sur les 3 annonés et on attend les autres avec impatience.C'est bien écrit ,trés bien documenté bref c'est du Delbrouckpas de floriture ,les mots ,les faits justes et avérés.à lire en priorité ...
Frank Zappa et les mères de l'invention Opinions
Oui mais bon... .
Christophe Delbrouck est un passionné. Rien que pour cela - et pour l'énorme travail qu'il a accompli pour rédiger cette trilogie - il mériterait 5 étoiles. Au moins !Malheureusement, après avoir lu ces trois épais ouvrages, non sans mal, il me faut modérer l'enthousiasme des fans du grand Zappa qui pourraient avoir envie de tenter l'aventure.Delbrouck n'a pas un style... disons... facile.En fait, très souvent cet auteur a tendance à utiliser des mots à la place d'autres, à tel point qu'une grande partie de ses bouquins peuvent donner l'impression d'avoir été écrits par un Ukrainien muni d'un traducteur automatique.Un exemple ? Une phrase au hasard, tirée du troisième tome : Avec véhémence, Frank abandonne ses cabotinages d'autrefois cautionnés par le thétre médiatique - un privilège. Vous allez me dire que tout cela est sorti de son contexte. C'est vrai. Mais mme lu dans la continuité du livre, on a de quoi rester dubitatif. Delbrouck aime les mots, mais il ne sait pas toujours ce qu'ils signifient. Il suffit de voir comment il abuse (le mot n'est pas trop fort) du verbe fomenter qu'il affectionne particulièrement. S'il sort un quatrième volume, l'Académie devra certainement revoir sa définition.Ajoutez à cela des erreurs factuelles assez énormes dès que Delbrouck s'éloigne de l'univers zappaen. On apprend ainsi que dans les années 70 Fleetwood Mac avait deux chanteuses , Stevie Nicks et Lindsey Buckingham (qui portait la barbe, à l'époque !). On découvre ailleurs un grand groupe pop des années 60 : les Mamma's Hand the Papas . Oue ! Et ce ne sont que deux exemples parmi une petite flopée d'approximations et de n'importe quoi . L'ennui, c'est que ce genre d'erreur finit par faire planer un doute sur les vérités énoncées à propos du grand Frank ! D'autant que l'auteur n'a jamais peur de recourir à des affirmations péremptoires et à des jugements définitifs. Remarquez, il a raison ; ce sont ses bouquins, après tout. Mais, personnellement, je partage assez peu ses opinions. C'est peut-tre pour cela que, sans vraiment regretter d'avoir acheté et lu ces livres, je me dis que je vais vite les revendre. Parce que, finalement, l'effort que j'ai produit pour les lire et essayer de les comprendre n'est pas à la hauteur des informations et du plaisir que j'en ai retirés. Dommage.
Oui mais bon... .
Christophe Delbrouck est un passionné. Rien que pour cela - et pour l'énorme travail qu'il a accompli pour rédiger cette trilogie - il mériterait 5 étoiles. Au moins !Malheureusement, après avoir lu ces trois épais ouvrages, non sans mal, il me faut modérer l'enthousiasme des fans du grand Zappa qui pourraient avoir envie de tenter l'aventure.Delbrouck n'a pas un style... disons... facile.En fait, très souvent cet auteur a tendance à utiliser des mots à la place d'autres, à tel point qu'une grande partie de ses bouquins peuvent donner l'impression d'avoir été écrits par un Ukrainien muni d'un traducteur automatique.Un exemple ? Une phrase au hasard, tirée du troisième tome : Avec véhémence, Frank abandonne ses cabotinages d'autrefois cautionnés par le thétre médiatique - un privilège. Vous allez me dire que tout cela est sorti de son contexte. C'est vrai. Mais mme lu dans la continuité du livre, on a de quoi rester dubitatif. Delbrouck aime les mots, mais il ne sait pas toujours ce qu'ils signifient. Il suffit de voir comment il abuse (le mot n'est pas trop fort) du verbe fomenter qu'il affectionne particulièrement. S'il sort un quatrième volume, l'Académie devra certainement revoir sa définition.Ajoutez à cela des erreurs factuelles assez énormes dès que Delbrouck s'éloigne de l'univers zappaen. On apprend ainsi que dans les années 70 Fleetwood Mac avait deux chanteuses , Stevie Nicks et Lindsey Buckingham (qui portait la barbe, à l'époque !). On découvre ailleurs un grand groupe pop des années 60 : les Mamma's Hand the Papas . Oue ! Et ce ne sont que deux exemples parmi une petite flopée d'approximations et de n'importe quoi . L'ennui, c'est que ce genre d'erreur finit par faire planer un doute sur les vérités énoncées à propos du grand Frank ! D'autant que l'auteur n'a jamais peur de recourir à des affirmations péremptoires et à des jugements définitifs. Remarquez, il a raison ; ce sont ses bouquins, après tout. Mais, personnellement, je partage assez peu ses opinions. C'est peut-tre pour cela que, sans vraiment regretter d'avoir acheté et lu ces livres, je me dis que je vais vite les revendre. Parce que, finalement, l'effort que j'ai produit pour les lire et essayer de les comprendre n'est pas à la hauteur des informations et du plaisir que j'en ai retirés. Dommage.
Product Details
EAN : 9782859205294Weight : 1 pounds
Height : 2 inches
Length : 9 inches
Width : 7 inches
Author : Christophe Delbrouck
Binding : Broché
Manufacturer : Le Castor Astral
PublicationDate : 2003-08-15
Publisher : Le Castor Astral
SKU : 9782859205294_DMEDIA_US
Studio : Le Castor Astral
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