Prix : EUR 25,00
Illustrations sonores par les ensembles musicaux Amadis et JoërAu sein du mouvement de redécouverte des musiques et des danses anciennes, la danse médiévale est un sujet qui intrigue. Peu de danseurs s'y sont sérieusement intéressés. La plupart des spécialistes restent impuissants ou perplexes face à l'absence de documents chorégraphiques précis. Et pourtant, l'iconographie montrant des danseurs abonde, les manuscrits médiévaux regorgent de musiques à danser, les textes littéraires décrivent très souvent des situations de danses.Dans sa thèse de Doctorat d'Histoire de l'Art*, Catherine Ingrassia nous dresse un tableau précis des connaissances et en propose l'interprétation.Les 24 musiques et les chorégraphies présentées ensuite, pour ainsi dire prête à l'emploi, sont destinées à être jouées et dansées par les amateurs et les passionnés de musique et de danse du moyen âge. La méthode de reconstitution utilisée n'est qu'une proposition parmi tant d'autres possibles.Les musiques et les danses médiévales font partie de notre patrimoine. A nous de les faire revivre en leur donnant une nouvelle forme et une nouvelle fonction et, de ce fait, une nouvelle raison d'être.* Danseurs, acrobates et saltimbanques dans l'art du moyen âge . Recherches sur les représentations ludiques, chorégraphiques et accrobatiques dans l'iconographie médiévale. Université de Paris I Panthéon-Sorbonne64 Pages + 1 CD musical de 20 dansesFormat A4 en couleur
This review is from : La Danse Médiévale
A découvrir absolument .
La danse médiévale est un sujet qui intrigue. Peu de danseurs s'y sont sérieusement intéressés. Si les amateurs de ftes médiévales n'ont jamais hésité, faute de mieux, mais pour la bonne cause de la convivialité et du divertissement, à danser et à faire danser des danses Renaissance, les spécialistes des danses anciennes se sont en revanche longtemps refusés à considérer la possibilité de chorégraphier les musiques à danser antérieures au XVème siècle ( De arte saltandi et choreas ducendi de Domenico da Piacenza, paru en Italie vers 1425 est le premier traité connu). Face au manque de témoignages précis pouvant donner lieu à des restitutions historiquement fiables, ils ont préféré faire l'impasse sur une période pourtant riche et passionnante, plutt que de partir à la recherche des chorégraphies perdues. Pourtant, l'iconographie montrant des danseurs abonde, les manuscrits musicaux contiennent de nombreuses musiques à danser, et les textes littéraires décrivent très souvent des scènes de danse.Se référer uniquement à des autorités indiscutables ne suffit pas à rendre crédible la restitution de leur enseignement. Ne considérer que les matres à danser qui ont transcrit leurs chorégraphies ne peut entraner qu'une vision très réductrice de ce qu'a pu tre une pratique hétéroclite et intense. Quels danseurs pourraient sérieusement se contenter des seuls traités de Domenico da Piacenza, Giovanni Ambrosio, Antonio Cornazzano, Antonio Arena, Michel Toulouze et Thoinot Arbeau pour redonner vie aux danses pratiquées en France et en Italie pendant la Renaissance? Vouloir reconstituer une chorégraphie de chanson à danser du XIIIème siècle est tout aussi légitime que de vouloir reconstruire une vièle d'après le chapiteau d'une église romane ou réinventer, en prenant comme modèle la chanson de Raimbaud de Vaqueyras, l'estampie jouée à la cour de Montferrat par deux vielleux du nord de la France. En effet, il n'existe pas plus d'instruments originaux ou de musique instrumentale originale (ou si peu) que de chorégraphies originales pour la période allant de la fin du Vème à la fin du XIVème siècle. Aussi, la reconstitution est indispensable pour le sujet qui nous intéresse. Tout comme ses cousins facteurs d'instruments et instrumentistes, le danseur désirant redonner vie aux danses du Moyen-Age devra tout d'abord se transformer en archéologue.Dans sa thèse pour le Doctorat d'Histoire de l'Art Danseurs, acrobates et saltimbanques dans l'art du Moyen-Age, Recherches sur les représentations ludiques, chorégraphiques et acrobatiques dans l'"iconographie médiévale" - (739 pages et 515 iconographies) - Université de Paris I Panthéon-Sorbonne 1990, jury : Léon Pressouyre, Andréa Francalanci, Claude Gaignebet, Maurice Baquet - Catherine Ingrassia nous dresse un tableau précis des connaissances et en propose une interprétation.Le premier volume de La Danse Médiévale nous dévoile une version synthétique des sujets suivants :- origine des sources- l'Eglise et la Danse- les Jongleurs et la Danse- Carole et Danse- Danses et Basses Danses- Moresque et Mmeries- la Danse, la Folie et la Mort.Le texte est accompagné de nombreuses reproductions iconographiques en couleurs ainsi que d'une bibliographie choisie.Avec les propositions de reconstitution de 20 danses, Catherine Ingrassia et Christophe Deslignes nous livrent le fruit de leur travail sur les sources et de leurs recherches personnelles, mais surtout, ils partagent leur expérience de ces danses pratiquées avec passion depuis de nombreuses années lors de bals, de spectacles, de cours et de stages.La méthode de reconstitution utilisée ici n'est qu'une proposition archéologique parmi tant d'autres possibles. C'est ainsi que trois danses sont proposées dans des chorégraphies et des interprétations musicales différentes.Un lexique explique la lecture simple des pas de chorégraphie que l'on retrouve sous les partitions en notation moderne. Des transcriptions nouvelles de Xavier Terrasa ont permis de rétablir au plus près les textes manuscrits musicaux originaux. Chaque pièce est accompagnée de ses sources, des indications sur les choix de transcription, des possibilités d'interprétation (musica ficta, pliques...) et parfois d'un contrafactum (proposition inventée d'après l'original). Certains fac-similés sont également reproduits.Le fascicule contient également un disque réunissant l'intégralité les danses proposées, chantées ou instrumentales. Chacune d'elles a été enregistrée afin de répondre aux exigences des danseurs : forme, tempo, appuis... Elle sont utilisables pour vos propres chorégraphies, vos spectacles, vos cours ou tout simplement pour le plaisir de l'écoute.Les ensembles AMADIS et JOR nous offrent des reconstitutions musicales vivantes et au plus près des connaissances actuelles sur l'instrumentarium médiéval ainsi que sur les modes d'interprétation.Les musiques et les danses médiévales font partie de notre patrimoine.A nous, à vous de les redécouvrir et de les faire revivre de faon créative et ludique.
A découvrir absolument .
La danse médiévale est un sujet qui intrigue. Peu de danseurs s'y sont sérieusement intéressés. Si les amateurs de ftes médiévales n'ont jamais hésité, faute de mieux, mais pour la bonne cause de la convivialité et du divertissement, à danser et à faire danser des danses Renaissance, les spécialistes des danses anciennes se sont en revanche longtemps refusés à considérer la possibilité de chorégraphier les musiques à danser antérieures au XVème siècle ( De arte saltandi et choreas ducendi de Domenico da Piacenza, paru en Italie vers 1425 est le premier traité connu). Face au manque de témoignages précis pouvant donner lieu à des restitutions historiquement fiables, ils ont préféré faire l'impasse sur une période pourtant riche et passionnante, plutt que de partir à la recherche des chorégraphies perdues. Pourtant, l'iconographie montrant des danseurs abonde, les manuscrits musicaux contiennent de nombreuses musiques à danser, et les textes littéraires décrivent très souvent des scènes de danse.Se référer uniquement à des autorités indiscutables ne suffit pas à rendre crédible la restitution de leur enseignement. Ne considérer que les matres à danser qui ont transcrit leurs chorégraphies ne peut entraner qu'une vision très réductrice de ce qu'a pu tre une pratique hétéroclite et intense. Quels danseurs pourraient sérieusement se contenter des seuls traités de Domenico da Piacenza, Giovanni Ambrosio, Antonio Cornazzano, Antonio Arena, Michel Toulouze et Thoinot Arbeau pour redonner vie aux danses pratiquées en France et en Italie pendant la Renaissance? Vouloir reconstituer une chorégraphie de chanson à danser du XIIIème siècle est tout aussi légitime que de vouloir reconstruire une vièle d'après le chapiteau d'une église romane ou réinventer, en prenant comme modèle la chanson de Raimbaud de Vaqueyras, l'estampie jouée à la cour de Montferrat par deux vielleux du nord de la France. En effet, il n'existe pas plus d'instruments originaux ou de musique instrumentale originale (ou si peu) que de chorégraphies originales pour la période allant de la fin du Vème à la fin du XIVème siècle. Aussi, la reconstitution est indispensable pour le sujet qui nous intéresse. Tout comme ses cousins facteurs d'instruments et instrumentistes, le danseur désirant redonner vie aux danses du Moyen-Age devra tout d'abord se transformer en archéologue.Dans sa thèse pour le Doctorat d'Histoire de l'Art Danseurs, acrobates et saltimbanques dans l'art du Moyen-Age, Recherches sur les représentations ludiques, chorégraphiques et acrobatiques dans l'"iconographie médiévale" - (739 pages et 515 iconographies) - Université de Paris I Panthéon-Sorbonne 1990, jury : Léon Pressouyre, Andréa Francalanci, Claude Gaignebet, Maurice Baquet - Catherine Ingrassia nous dresse un tableau précis des connaissances et en propose une interprétation.Le premier volume de La Danse Médiévale nous dévoile une version synthétique des sujets suivants :- origine des sources- l'Eglise et la Danse- les Jongleurs et la Danse- Carole et Danse- Danses et Basses Danses- Moresque et Mmeries- la Danse, la Folie et la Mort.Le texte est accompagné de nombreuses reproductions iconographiques en couleurs ainsi que d'une bibliographie choisie.Avec les propositions de reconstitution de 20 danses, Catherine Ingrassia et Christophe Deslignes nous livrent le fruit de leur travail sur les sources et de leurs recherches personnelles, mais surtout, ils partagent leur expérience de ces danses pratiquées avec passion depuis de nombreuses années lors de bals, de spectacles, de cours et de stages.La méthode de reconstitution utilisée ici n'est qu'une proposition archéologique parmi tant d'autres possibles. C'est ainsi que trois danses sont proposées dans des chorégraphies et des interprétations musicales différentes.Un lexique explique la lecture simple des pas de chorégraphie que l'on retrouve sous les partitions en notation moderne. Des transcriptions nouvelles de Xavier Terrasa ont permis de rétablir au plus près les textes manuscrits musicaux originaux. Chaque pièce est accompagnée de ses sources, des indications sur les choix de transcription, des possibilités d'interprétation (musica ficta, pliques...) et parfois d'un contrafactum (proposition inventée d'après l'original). Certains fac-similés sont également reproduits.Le fascicule contient également un disque réunissant l'intégralité les danses proposées, chantées ou instrumentales. Chacune d'elles a été enregistrée afin de répondre aux exigences des danseurs : forme, tempo, appuis... Elle sont utilisables pour vos propres chorégraphies, vos spectacles, vos cours ou tout simplement pour le plaisir de l'écoute.Les ensembles AMADIS et JOR nous offrent des reconstitutions musicales vivantes et au plus près des connaissances actuelles sur l'instrumentarium médiéval ainsi que sur les modes d'interprétation.Les musiques et les danses médiévales font partie de notre patrimoine.A nous, à vous de les redécouvrir et de les faire revivre de faon créative et ludique.
Product Details
EAN : 9782953411508Brand : Editions de la Muse
Weight : 1 pounds
Height : 1 inches
Length : 13 inches
Width : 12 inches
Author : Catherine Ingrassia
Binding : Broché
Edition : distribué par La Muse
Manufacturer : Le Local
PublicationDate : 2009-04-01
Publisher : Le Local
SKU : 78237
Studio : Le Local
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