Prix : EUR 23,00
This review is from : Magma : Décryptage d'un mythe et d'une musique
une somme malgré tout .
On attendait, depuis que le livre de Antoine de Caunes est épuisé, que quelque chose sorte, consacré à Magma. C'est désormais chose faite et il aura valu le coup d'tre patient tant cet ouvrage tombe à point nommé dans la carrière de Magma : pas trop tt bien sr, et pas encore trop tard, le groupe étant toujours en activité, étant mme passé par les bilans anniversaires. S'il manque de témoignages nouveaux de Christian Vander, ce livre n'en est pas moins cautionné par Klaus Blasquiz, ce qui sous-entend un léger son de cloche différent et intéressant. Dans son articulation en différentes partie, la plus intéressante concerne tout ce qui a trait à l'inspiration de Vander et du groupe : la spiritualité surtout, les influences aussi, l'engagement évidemment. C'est ce que rend au mieux cet ouvrage, le décryptage d'une cosmogonie singulière au travers d'une passion jamais démentie. Il est vrai, comme le note un internaute, que l'on se serait bien passé de certains commentaires concernant France Gall, mais bon c'est ainsi, et une rélaité paradoxale difficile à mettre en perspective avec un certain travail (celui de Jannick Top pour ceux qui l'ignoreraient) si on ne la passe pas sous silence. Cté anecdotes croustillantes, signaons l'éclairage apporté concernant le lien entre la mythologie kobaenne et la bande dessinée Blake & Mortimer : un grand moment ! Voilà donc encore un livre passionnant, comme sait si bien en éditer le Mot et le Reste, si l'on songe aux livres de Philippe Robert, Eric Deshayes, Guillaume Belhomme (remarquables "Rock, Pop, un itinéraire bis" où figure d'ailleurs Magma comme dans "L'underground musical en France") et au Geoff Emerick consacré au Beatles de l'intérieur. A notre ce livre sur Magma contient des photos, dont ecrtaines inédites liées à la dernière tournée japonaise.
une somme malgré tout .
On attendait, depuis que le livre de Antoine de Caunes est épuisé, que quelque chose sorte, consacré à Magma. C'est désormais chose faite et il aura valu le coup d'tre patient tant cet ouvrage tombe à point nommé dans la carrière de Magma : pas trop tt bien sr, et pas encore trop tard, le groupe étant toujours en activité, étant mme passé par les bilans anniversaires. S'il manque de témoignages nouveaux de Christian Vander, ce livre n'en est pas moins cautionné par Klaus Blasquiz, ce qui sous-entend un léger son de cloche différent et intéressant. Dans son articulation en différentes partie, la plus intéressante concerne tout ce qui a trait à l'inspiration de Vander et du groupe : la spiritualité surtout, les influences aussi, l'engagement évidemment. C'est ce que rend au mieux cet ouvrage, le décryptage d'une cosmogonie singulière au travers d'une passion jamais démentie. Il est vrai, comme le note un internaute, que l'on se serait bien passé de certains commentaires concernant France Gall, mais bon c'est ainsi, et une rélaité paradoxale difficile à mettre en perspective avec un certain travail (celui de Jannick Top pour ceux qui l'ignoreraient) si on ne la passe pas sous silence. Cté anecdotes croustillantes, signaons l'éclairage apporté concernant le lien entre la mythologie kobaenne et la bande dessinée Blake & Mortimer : un grand moment ! Voilà donc encore un livre passionnant, comme sait si bien en éditer le Mot et le Reste, si l'on songe aux livres de Philippe Robert, Eric Deshayes, Guillaume Belhomme (remarquables "Rock, Pop, un itinéraire bis" où figure d'ailleurs Magma comme dans "L'underground musical en France") et au Geoff Emerick consacré au Beatles de l'intérieur. A notre ce livre sur Magma contient des photos, dont ecrtaines inédites liées à la dernière tournée japonaise.
Magma : Décryptage d'un mythe et d'une musique Reviews
ouvrage laissant sur sa faim .
Le Mot et le Reste a fini en trois ans par s'imposer comme l'éditeur franais intéressant en matière de musiques alors que Allia semble avoir levé le pied sinon arrté. Concernant la France, on doit à cette maison d'avoir sorti un ouvrage consacré aux musiques underground que les anglo-saxons nous envient (Red Noise, Komintern, Jac Berrocal, Heldon, etc) d à Dominique Grimaud et Eric Deshayes, livre passionnant manquant toutefois de panache et de témoignages à chaud (on aurait peut-tre préféré que, sur le modèle d'autres ouvrages chez le mme éditeur comme "Rock, Pop, un itinéraire bis" celui-ci soit plutt construit autour d'albums en lieu et place d'un vaste fourre-tout). Concernant les musiques progressives, on a chez le mme éditeur toujours le très bon "Rock Prog" de Aymeric Leroy, dont on ne regrettera finalement que le fait de s'attarder sur des groupes parfois médiocres, surtout au fur et à mesure que l'on avance dans le temps (encore une fois, se borner à de bons albums analysés aurait peut-tre solutionné ce problème, lié à la décadence du genre en matière de groupes connus). Concernant la France et les musiques progressives, devant l'absence de réédition du livre culte de Antoine de Caunes consacré à Magma, on finissait par trouver le temps long, aussi cet ouvrage dense, fouillé, tombe-til à point. Mais que pourrait-il bien lui manquer ? Je doute que le fan hardcore de Magma apprenne quoique ce soit sur son groupe fétiche, contrairement à ce qui est annoncé (présomptueusement) en fin de préface. Le néophyte par contre risque d'tre largué, mais il faut bien commencer quelque part et ce livre se révèle un très bon guide. Où pche-t-il alors me direz-vous ? Peut-tre bien dans l'enthousiasme de l'auteur à l'endroit de certains des projets parallèles des membres du groupe. Si certains propos de Didier Lockwood, violoniste ayant joué avec Magma, sont remis à juste titre en doute, on se demandera bien pourquoi, concernant Jannick Top, s'appesantir à ce point sur sa carrière dans les variétés verdtres pour reprendre l'expression de Nino Ferer ! L'auteur, sans se pincer le nez ou rire, parle des collaborations de Top avec Halliday au Parc des Princes et surtout sur "l'excellent" "Babacar" de France Gall, et le lecteur tatillon un brin mélomane de s'étouffer. France Gall ? Pourquoi pas, mais alors chantant le LSD sur des paroles de Gainsbourg, dans une chanson reprise par Free Kitten, sinon aucun inttrt pour le fan de Magma, désole. De mme pour le guitariste Claude Engel : sa collaboration avec Gotainer, et le jingle de "On se lève pour Danette", franchement, on s'en fiche. Par contre Engel a enregistré un bon "Fantasmagories" et il a joué avec Bernard Lubat sur un bon disque produit par Pierre Cardin non cité. De mme pour Seffer : pourquoi oublier Perception, groupe avec Jean-My Truong (Zao), deux disques, un sur le mythique Futura de Gérard Terronès, l'autre au Chant du monde ? Bon, passé la bio, le livre s'attaque à une analyse universitaire, album par album (sur le modèle du livre de Aymeric Leroy consacré à Pink Floyd), avec un style froid et sollicitation de force coupures de presse (travail énorme) auxquelles l'on aurait toutefois préféré des propos des principaux instigateurs, défut que ce livre partage avec celui consacré à l'underground franais et celui sur le krautrock de Eric Deshayes chez le mme éditeur. Très bon éditeur disais-je, voir ses livres sur les Stones (deux), les Beatles, les années Actuel (du nom du magazine), les musiques expérimentales, La Monte Young, le hard-rock, les reprises, etc.
ouvrage laissant sur sa faim .
Le Mot et le Reste a fini en trois ans par s'imposer comme l'éditeur franais intéressant en matière de musiques alors que Allia semble avoir levé le pied sinon arrté. Concernant la France, on doit à cette maison d'avoir sorti un ouvrage consacré aux musiques underground que les anglo-saxons nous envient (Red Noise, Komintern, Jac Berrocal, Heldon, etc) d à Dominique Grimaud et Eric Deshayes, livre passionnant manquant toutefois de panache et de témoignages à chaud (on aurait peut-tre préféré que, sur le modèle d'autres ouvrages chez le mme éditeur comme "Rock, Pop, un itinéraire bis" celui-ci soit plutt construit autour d'albums en lieu et place d'un vaste fourre-tout). Concernant les musiques progressives, on a chez le mme éditeur toujours le très bon "Rock Prog" de Aymeric Leroy, dont on ne regrettera finalement que le fait de s'attarder sur des groupes parfois médiocres, surtout au fur et à mesure que l'on avance dans le temps (encore une fois, se borner à de bons albums analysés aurait peut-tre solutionné ce problème, lié à la décadence du genre en matière de groupes connus). Concernant la France et les musiques progressives, devant l'absence de réédition du livre culte de Antoine de Caunes consacré à Magma, on finissait par trouver le temps long, aussi cet ouvrage dense, fouillé, tombe-til à point. Mais que pourrait-il bien lui manquer ? Je doute que le fan hardcore de Magma apprenne quoique ce soit sur son groupe fétiche, contrairement à ce qui est annoncé (présomptueusement) en fin de préface. Le néophyte par contre risque d'tre largué, mais il faut bien commencer quelque part et ce livre se révèle un très bon guide. Où pche-t-il alors me direz-vous ? Peut-tre bien dans l'enthousiasme de l'auteur à l'endroit de certains des projets parallèles des membres du groupe. Si certains propos de Didier Lockwood, violoniste ayant joué avec Magma, sont remis à juste titre en doute, on se demandera bien pourquoi, concernant Jannick Top, s'appesantir à ce point sur sa carrière dans les variétés verdtres pour reprendre l'expression de Nino Ferer ! L'auteur, sans se pincer le nez ou rire, parle des collaborations de Top avec Halliday au Parc des Princes et surtout sur "l'excellent" "Babacar" de France Gall, et le lecteur tatillon un brin mélomane de s'étouffer. France Gall ? Pourquoi pas, mais alors chantant le LSD sur des paroles de Gainsbourg, dans une chanson reprise par Free Kitten, sinon aucun inttrt pour le fan de Magma, désole. De mme pour le guitariste Claude Engel : sa collaboration avec Gotainer, et le jingle de "On se lève pour Danette", franchement, on s'en fiche. Par contre Engel a enregistré un bon "Fantasmagories" et il a joué avec Bernard Lubat sur un bon disque produit par Pierre Cardin non cité. De mme pour Seffer : pourquoi oublier Perception, groupe avec Jean-My Truong (Zao), deux disques, un sur le mythique Futura de Gérard Terronès, l'autre au Chant du monde ? Bon, passé la bio, le livre s'attaque à une analyse universitaire, album par album (sur le modèle du livre de Aymeric Leroy consacré à Pink Floyd), avec un style froid et sollicitation de force coupures de presse (travail énorme) auxquelles l'on aurait toutefois préféré des propos des principaux instigateurs, défut que ce livre partage avec celui consacré à l'underground franais et celui sur le krautrock de Eric Deshayes chez le mme éditeur. Très bon éditeur disais-je, voir ses livres sur les Stones (deux), les Beatles, les années Actuel (du nom du magazine), les musiques expérimentales, La Monte Young, le hard-rock, les reprises, etc.
Product Details
EAN : 9782360540006Weight : 1 pounds
Height : 1 inches
Length : 9 inches
Width : 6 inches
Author : Philippe Gonin
Binding : Broché
Manufacturer : Le mot et le reste
PublicationDate : 2010-01-21
Publisher : Le mot et le reste
SKU : 9782360540006_DMEDIA_US
Studio : Le mot et le reste
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