
Prix : EUR 5,70

Cela fait des générations que les enfants de deux villages voisins, ceux de Longueverne et de Velrans, se font la guerre. Une histoire de tradition sans doute, pour une guerre qui, bien qu'enfantine, n'en reste pas moins d'un grand sérieux. Moins sanglante que celle des adultes bien sûr, mais tout aussi dangereuse pour l'amour-propre de ceux qui, prisonniers, se retrouvent à la merci de leurs ennemis ! En effet, le butin de guerre des deux armées est constitué des boutons et lacets, attributs indispensables sans lesquels les malheureux tombés aux mains de l'ennemi se voient obligés de s'enfuir tout nus, et même parfois copieusement fessés !
De batailles perdues en revanches, cette guerre épique et truculente rythme la vie des enfants de ces deux villages, menée par des personnages hauts en couleur comme Lebrac, Petit Gibus, Grand Gibus, La Crique ou Camus. On ne peut s'empêcher de rire à certaines des ruses inventées par ces jeunes stratèges mais aussi de s'apitoyer sur le sort des pauvres victimes. Certaines des expressions sont crues comme l'a voulu l'auteur et comme il le précise :
J'ai voulu faire un livre sain, qui fût à la fois gaulois, épique et rabelaisien ; un livre où coulât la sève, la vie, l'enthousiasme... Aussi n'ai-je point craint l'expression crue, à condition qu'elle fût savoureuse, ni le geste leste, pourvu qu'il fût épique.Un classique de la littérature pour enfants pour tous ceux qui ne craindront pas de s'écarter d'une certaine pudeur verbale. --Xavier Marciniak
This review is from : La Guerre des boutons
Histoires de mmes pour adultes .
J'avais le bouquin sous le coude depuis plusieurs mois, acheté trois sous dans une brocante, en repoussant la lecture toujours à demain car La guerre des boutons est tellement connue que tout le monde s'imagine l'avoir déjà lue ' ce qui n'est certainement pas la réalité, je suis prt à le parier.L'auteur Louis Pergaud né dans le Doubs (1882-1915) est instituteur comme son père avant de devenir romancier et exceller dans le domaine animalier. Il périra durant la Grande Guerre, sans que son corps soit jamais retrouvé.Son roman le plus célèbre, La guerre des boutons dont le sous-titre est Roman de ma douzième année date de 1912. Les gamins de deux petits villages voisins, Longeverne et Velrans, regroupés en bandes, s'affrontent depuis plusieurs générations suite à un différent cadastral quasi oublié depuis mais qui perdure dans les esprits. A la sortie de l'école, les gosses filent dans la campagne et s'affrontent verbalement, à coups de cailloux tirés de leurs lance-pierres, d'épées en bois ou de coups de poings si le combat rapproché s'impose. Petit à petit cette guerre va s'intensifier, les leaders organisent leurs troupes comme à l'armée chacun petits et grands ayant son rle bien déterminé et le but des combats devient plus dur, désormais quand on fait un prisonnier on lui coupe les boutons de ses vtements, on récupère ses lacets ou passants de ceinture et on le malmène férocement avant de le renvoyer vers ses copains qui jurent de le venger. Quand le gamin aux vtements dévastés rentre chez lui, nous sommes dans le monde de la paysannerie pauvre qui se tue à la tche, les parents n'ont pas de punition assez dure pour chtier le malheureux déjà déshonoré.Louis Pergaud réussit là un roman magistral qui nous plonge dans la France rurale de la fin du XIXème siècle, la salle de classe et le matre, les élèves grands et petits, les conciliabules près des cabinets dans la cour, les leons pas apprises avec le copain qui souffle, le tableau noir et les retenues, la vie aux champs et à la ferme. Mais c'est aussi l'occasion de dresser une esquisse de la III République, le conflit entre l'Eglise et la République, chaque village s'identifiant à l'un et l'autre camp car on était calotin à Velrans et rouge à Longeverne , d'évoquer par allusions l'esprit de revanche après la Guerre de 1870. Ces grandes lignes sociopolitiques en toile de fond sont complétées par de savoureux détails sur la vie de ces pauvres petites bourgades à l'époque, et pour ajouter à la crédibilité de ces tranches de vie, les dialogues sont émaillés de termes issus du patois de Franche-Comté ou des fautes grammaticales des garnements bien souvent cancres car on conoit qu'il et été impossible, pour un tel sujet, de s'en tenir au seul vocabulaire de Racine écrit Pergaud dans sa préface.Dire que je me suis régalé à cette lecture serait encore loin de la vérité, un très grand roman qui dépasse le pauvre résumé que je viens d'en faire. Ce n'est pas un livre d'histoires d'enfants pour des gamins - ce livre qui, malgré son titre, ne s'adresse ni aux petits enfants, ni aux jeunes pucelles - ici les enfants ne sont pas considérés comme des mioches par l'auteur, il les décrit comme il les connat et en tant qu'instituteur on peut lui faire crédit. Je n'avais encore jamais lu ce livre, ma seule approche en était la version cinématographique de Yves Robert (1961) avec Jacques Dufilho, Jean Richard et Michel Galabru dont je n'ai d'ailleurs qu'un très lointain souvenir car je n'ai du le voir qu'une seul fois, et les noms des garnements Tigibus et Grandgibus. Il était temps de combler cette lacune. - Couille molle ! ' Des couilles, on sait bien ce que c'est, pardine, puisque tout le monde en a, mme le Miraut de Lisée, et qu'elles ressemblent à des marrons sans bogue, mais couille molle ! ' couille molle !... ' Srement que a veut dire qu'on est des pas grand-chose, coupa Tigibus, puisque hier soir, en rigolant avec Narcisse, not' meunier, je l'ai appelé couille molle comme a, pour voir, et mon père, que j'avais pas vu, et qui passait justement, sans rien me dire, m'a foutu aussitt une bonne paire de claques. Alors' L'argument était péremptoire et chacun le sentit. ' Alors, bon Dieu ! Il n'y a pas à rebeuiller plus longtemps, il n'y a qu'à se venger, na ! conclut Lebrac' - C'est t-y vot'idée, vous autres ? ' Foutez le camp de là, hein, les chie-au-lit, fit Boulot aux petits qui s'approchaient pour écouter ! Ils approuvèrent le grand Lebrac à l'inanimité, comme on disait. Mon exemplaire de cette Guerre des boutons date de 1947 aux Editions Littéraires de France avec des illustrations en noir et blancs ou en couleurs de Ralph Soupault un célèbre dessinateur de cette époque mais une personne peu fréquentable et condamné en 1945 pour intelligence avec l'ennemi .
Histoires de mmes pour adultes .
J'avais le bouquin sous le coude depuis plusieurs mois, acheté trois sous dans une brocante, en repoussant la lecture toujours à demain car La guerre des boutons est tellement connue que tout le monde s'imagine l'avoir déjà lue ' ce qui n'est certainement pas la réalité, je suis prt à le parier.L'auteur Louis Pergaud né dans le Doubs (1882-1915) est instituteur comme son père avant de devenir romancier et exceller dans le domaine animalier. Il périra durant la Grande Guerre, sans que son corps soit jamais retrouvé.Son roman le plus célèbre, La guerre des boutons dont le sous-titre est Roman de ma douzième année date de 1912. Les gamins de deux petits villages voisins, Longeverne et Velrans, regroupés en bandes, s'affrontent depuis plusieurs générations suite à un différent cadastral quasi oublié depuis mais qui perdure dans les esprits. A la sortie de l'école, les gosses filent dans la campagne et s'affrontent verbalement, à coups de cailloux tirés de leurs lance-pierres, d'épées en bois ou de coups de poings si le combat rapproché s'impose. Petit à petit cette guerre va s'intensifier, les leaders organisent leurs troupes comme à l'armée chacun petits et grands ayant son rle bien déterminé et le but des combats devient plus dur, désormais quand on fait un prisonnier on lui coupe les boutons de ses vtements, on récupère ses lacets ou passants de ceinture et on le malmène férocement avant de le renvoyer vers ses copains qui jurent de le venger. Quand le gamin aux vtements dévastés rentre chez lui, nous sommes dans le monde de la paysannerie pauvre qui se tue à la tche, les parents n'ont pas de punition assez dure pour chtier le malheureux déjà déshonoré.Louis Pergaud réussit là un roman magistral qui nous plonge dans la France rurale de la fin du XIXème siècle, la salle de classe et le matre, les élèves grands et petits, les conciliabules près des cabinets dans la cour, les leons pas apprises avec le copain qui souffle, le tableau noir et les retenues, la vie aux champs et à la ferme. Mais c'est aussi l'occasion de dresser une esquisse de la III République, le conflit entre l'Eglise et la République, chaque village s'identifiant à l'un et l'autre camp car on était calotin à Velrans et rouge à Longeverne , d'évoquer par allusions l'esprit de revanche après la Guerre de 1870. Ces grandes lignes sociopolitiques en toile de fond sont complétées par de savoureux détails sur la vie de ces pauvres petites bourgades à l'époque, et pour ajouter à la crédibilité de ces tranches de vie, les dialogues sont émaillés de termes issus du patois de Franche-Comté ou des fautes grammaticales des garnements bien souvent cancres car on conoit qu'il et été impossible, pour un tel sujet, de s'en tenir au seul vocabulaire de Racine écrit Pergaud dans sa préface.Dire que je me suis régalé à cette lecture serait encore loin de la vérité, un très grand roman qui dépasse le pauvre résumé que je viens d'en faire. Ce n'est pas un livre d'histoires d'enfants pour des gamins - ce livre qui, malgré son titre, ne s'adresse ni aux petits enfants, ni aux jeunes pucelles - ici les enfants ne sont pas considérés comme des mioches par l'auteur, il les décrit comme il les connat et en tant qu'instituteur on peut lui faire crédit. Je n'avais encore jamais lu ce livre, ma seule approche en était la version cinématographique de Yves Robert (1961) avec Jacques Dufilho, Jean Richard et Michel Galabru dont je n'ai d'ailleurs qu'un très lointain souvenir car je n'ai du le voir qu'une seul fois, et les noms des garnements Tigibus et Grandgibus. Il était temps de combler cette lacune. - Couille molle ! ' Des couilles, on sait bien ce que c'est, pardine, puisque tout le monde en a, mme le Miraut de Lisée, et qu'elles ressemblent à des marrons sans bogue, mais couille molle ! ' couille molle !... ' Srement que a veut dire qu'on est des pas grand-chose, coupa Tigibus, puisque hier soir, en rigolant avec Narcisse, not' meunier, je l'ai appelé couille molle comme a, pour voir, et mon père, que j'avais pas vu, et qui passait justement, sans rien me dire, m'a foutu aussitt une bonne paire de claques. Alors' L'argument était péremptoire et chacun le sentit. ' Alors, bon Dieu ! Il n'y a pas à rebeuiller plus longtemps, il n'y a qu'à se venger, na ! conclut Lebrac' - C'est t-y vot'idée, vous autres ? ' Foutez le camp de là, hein, les chie-au-lit, fit Boulot aux petits qui s'approchaient pour écouter ! Ils approuvèrent le grand Lebrac à l'inanimité, comme on disait. Mon exemplaire de cette Guerre des boutons date de 1947 aux Editions Littéraires de France avec des illustrations en noir et blancs ou en couleurs de Ralph Soupault un célèbre dessinateur de cette époque mais une personne peu fréquentable et condamné en 1945 pour intelligence avec l'ennemi .

La Guerre des boutons Reviews
A lire absolument .
Un livre qui à en croire le film est destiné aux enfants,peut tre lu à tout ge ...! (de 6 à 99 ans .....)Le film tiré de ce livre est excellent, mais le livre est encore mieux...Il se lit très facilement, c'est une histoire agréable à lire est mme si elle n'en a pas l'air, très captivante (le temps d'une soirée et le livre est terminé)Bravo à Louis Pergaud
A lire absolument .
Un livre qui à en croire le film est destiné aux enfants,peut tre lu à tout ge ...! (de 6 à 99 ans .....)Le film tiré de ce livre est excellent, mais le livre est encore mieux...Il se lit très facilement, c'est une histoire agréable à lire est mme si elle n'en a pas l'air, très captivante (le temps d'une soirée et le livre est terminé)Bravo à Louis Pergaud
La Guerre des boutons Opinions
La nostalgie du temps de l'insouciance .
Le roman n'a pas pris une ride.Le film d'Yves Robert ne parvient jamais à retranscrire toute la nostalgie, toute la puissance émotionnelle, tout le comique jouissif du livre.De grce ne vous contentez pas du film, lisez le livre.Quel bonheur de se retrouver plongé dans notre enfance !Personnellement je le relis tous les ans et chaque fois j'y découvre de nouvelles choses.Merci Mr Pergaud.
La nostalgie du temps de l'insouciance .
Le roman n'a pas pris une ride.Le film d'Yves Robert ne parvient jamais à retranscrire toute la nostalgie, toute la puissance émotionnelle, tout le comique jouissif du livre.De grce ne vous contentez pas du film, lisez le livre.Quel bonheur de se retrouver plongé dans notre enfance !Personnellement je le relis tous les ans et chaque fois j'y découvre de nouvelles choses.Merci Mr Pergaud.
Je ne l'avais pas encore lu .
Mme si il n y a pas de surprise après avoir vu le célèbre film, il faut avouer que c'est un immense plaisr, le livre est plus fouillé, plus détaillé, plus riche. Et c'est tout l'esprit magnifique de c elivre qui a été très bien porté à l'écran. Si j'avais su, j'aurais relu !
Mme si il n y a pas de surprise après avoir vu le célèbre film, il faut avouer que c'est un immense plaisr, le livre est plus fouillé, plus détaillé, plus riche. Et c'est tout l'esprit magnifique de c elivre qui a été très bien porté à l'écran. Si j'avais su, j'aurais relu !
Cent ans... et toutes ses dents ! .
Si la guerre des boutons n'évoque en vous qu'un vieux film en noir et blanc d'Yves Robert, oubliez tout : le film est au livre ce qu'un boeuf est à un taureau.Troussé d'une plume vertement rabelaisienne, le roman est, au dire mme de Pergaud, plein de verdeur, de gaieté, de vérité et de misère : une explosion de vitalité, d'humour et de malice, si politiquement incorrecte que les réalisateurs de films ont toujours préféré l'édulcorer.Sa forte teneur autobiographique ajoute un intért supplémentaire : celui d'un témoignage éclairant sur les rapports sociaux d'une ancienne société paysanne (d'où la vérité et la misère ), ses relations entre adultes et enfants, le rapport à l'autorité et les moyens de l'exercer... Toute personne en charge d'éducation devrait lire ce livre.La conclusion est sombrement prémonitoire du destin de Pergaud, tombé en 1915 (vraisemblablement sous des obus franais, et dont le corps ne fut jamais retrouvé) dans une autre guerre qui, celle-là, n'était pas des boutons...
Si la guerre des boutons n'évoque en vous qu'un vieux film en noir et blanc d'Yves Robert, oubliez tout : le film est au livre ce qu'un boeuf est à un taureau.Troussé d'une plume vertement rabelaisienne, le roman est, au dire mme de Pergaud, plein de verdeur, de gaieté, de vérité et de misère : une explosion de vitalité, d'humour et de malice, si politiquement incorrecte que les réalisateurs de films ont toujours préféré l'édulcorer.Sa forte teneur autobiographique ajoute un intért supplémentaire : celui d'un témoignage éclairant sur les rapports sociaux d'une ancienne société paysanne (d'où la vérité et la misère ), ses relations entre adultes et enfants, le rapport à l'autorité et les moyens de l'exercer... Toute personne en charge d'éducation devrait lire ce livre.La conclusion est sombrement prémonitoire du destin de Pergaud, tombé en 1915 (vraisemblablement sous des obus franais, et dont le corps ne fut jamais retrouvé) dans une autre guerre qui, celle-là, n'était pas des boutons...
Très belle adaptation .
Etonnant ! On retrouve avec grand plaisir nos personnages de la Guerre des boutons. Les dessins sont un régal de simplicité et l'histoire est très proche de la version originale. Pour ceux qui comme moi ne connaissent de ce classique que le film, c'est un bon début pour découvrir le roman de Pergaud.
Etonnant ! On retrouve avec grand plaisir nos personnages de la Guerre des boutons. Les dessins sont un régal de simplicité et l'histoire est très proche de la version originale. Pour ceux qui comme moi ne connaissent de ce classique que le film, c'est un bon début pour découvrir le roman de Pergaud.
Notre enfance racontée par Louis Pergaud .
J'ai lu ce livre en un week-end; mon frère me l'avait prté, en prenant bien soin de ne pas influencer mon opinion, il m'a juste dit : "Lis le, tu verras, c'est génial". En parcourant le livre, moi qui suis né au début des années 60, j'ai cr revoir mon enfance racontée, là sous mes yeux : l'école en milieu rural, les bagarres entre clans, la solidarité entre enfants du mme bourg. je me suis vraiment marré, c'est drle, émouvant, et je souhaite à celles et ceux qui le liront de prendre autant de plaisir que moi à découvrir cet ouvrage. Merci monsieur Pergaud !
J'ai lu ce livre en un week-end; mon frère me l'avait prté, en prenant bien soin de ne pas influencer mon opinion, il m'a juste dit : "Lis le, tu verras, c'est génial". En parcourant le livre, moi qui suis né au début des années 60, j'ai cr revoir mon enfance racontée, là sous mes yeux : l'école en milieu rural, les bagarres entre clans, la solidarité entre enfants du mme bourg. je me suis vraiment marré, c'est drle, émouvant, et je souhaite à celles et ceux qui le liront de prendre autant de plaisir que moi à découvrir cet ouvrage. Merci monsieur Pergaud !
Pas tout jeune et pourtant plein de fraicheur.... .
Bien sr, un grand classique de la littérature franaise... que je connaissais comme tout le monde, mais que je n'avais jamais lu... Passé le leger trouble du langage des campagnes de l'époque sur les quelques première pages, il ne reste plus qu'à se régaler de cette histoire pleine de fracheur, de ruse, de bravoure.... mais aussi de pauvreté et de violence... Car cette guerre, mme si elle n'est que de boutons (ou de clocher), reste pre et sans merci.... Au delà de la peinture rurale des années 1900, on se prend d'amitié pour cette bande de gamins. Un petit plaisir de lecture.... Comme dirait Tigibus dans le film ( mais jamais dans le livre) Si j'avais su, j'aurais lu avant.....
Bien sr, un grand classique de la littérature franaise... que je connaissais comme tout le monde, mais que je n'avais jamais lu... Passé le leger trouble du langage des campagnes de l'époque sur les quelques première pages, il ne reste plus qu'à se régaler de cette histoire pleine de fracheur, de ruse, de bravoure.... mais aussi de pauvreté et de violence... Car cette guerre, mme si elle n'est que de boutons (ou de clocher), reste pre et sans merci.... Au delà de la peinture rurale des années 1900, on se prend d'amitié pour cette bande de gamins. Un petit plaisir de lecture.... Comme dirait Tigibus dans le film ( mais jamais dans le livre) Si j'avais su, j'aurais lu avant.....
mon opinion sur lui .
voila, ce livre est tout simplement le recueillement d'une société anarchique et catégorique dans laquelle Pergaud illustre les petites choses de la vie pouvant prendre une ampleur considérable dans une société .ces problèmes d 'exagération sont toujours d'actualité .Ce livre est ludique et parfois mme hyperbolique, c'est tout simplement et par cela que j'ai trouvé ce livre atraignant. Les héros longevernes démontre bien un savoir faire totalement possible mais malsaint.Pendant que j'écris ce bref passage, j'écoute une chanson qui me fait oublier tout les mauvais passages de ce superbe livre à la fois imposant et questionnaire.En un mot je dirai que ce livre est facinant.
voila, ce livre est tout simplement le recueillement d'une société anarchique et catégorique dans laquelle Pergaud illustre les petites choses de la vie pouvant prendre une ampleur considérable dans une société .ces problèmes d 'exagération sont toujours d'actualité .Ce livre est ludique et parfois mme hyperbolique, c'est tout simplement et par cela que j'ai trouvé ce livre atraignant. Les héros longevernes démontre bien un savoir faire totalement possible mais malsaint.Pendant que j'écris ce bref passage, j'écoute une chanson qui me fait oublier tout les mauvais passages de ce superbe livre à la fois imposant et questionnaire.En un mot je dirai que ce livre est facinant.
Magnifique Louis Pergaud .
Louis Pergaud est de ses grands écrivains franais qui s'inscrivent dans la tradition, franaise, du bien rire."Tel qui s'esjouit à lire Rabelais, ce grand et vrai génie franais, accueillera, je crois, avec plaisir, ce livre qui malgré son titre, ne s'adresse ni aux petits enfants, ni aux jeunes pucelles.Foin des pudeurs (toutes verbales) d'un temps chtré qui, sous leur hypocrite manteau, ne fleurent trop souvent que la névrose et le poison ! Et foin aussi des purs latins : je suis Celte."Quelle trempe ! L'amorce de la préface écrite par l'auteur donne la tonalité de l'ensemble."J'ai voulu restituer un instant de ma vie d'enfant, de notre vie enthousiaste et brutale de vigoureux sauvageons dans ce qu'elle eut de franc et d'héroque, c'est-à-dire libérée des hypocrisies de la famille et de l'école."Ah quel bonheur ! J'ai eu la chance, gamin, de vivre des aventures proches de celles magnifiques décrites dans "La Guerre des boutons".Terribles batailles qui opposent les Longevernes aux Velrans. Les enfants se battent à la place de leurs parents, exorcisant les haines, fruits des jalousies et rancoeurs, de clochers voisins.Supplices infmants que se réservent les enfants à leurs ennemis, comme il arriva à Migue la Lune : quel dureté."Ce salaud là pétait comme un ronsin ! Ah ! il se permettait de péter !Migue la Lune balbutiait des syllabes inintelligibles, larmoyant et pleurnichant, la gorge secouée de sanglots. Mais quand, tous les boutons étant tranchés, le pantalon tomba et qu'on découvrit la source d'infection, on s'paerut en effet, que l'odeur pouvait perdurer avec tant de véhémence. Le malheureux avait fait dans sa culotte et ses maigres fesses conchiées répandaient tout alentour un parfum pénétrant et épouvantable, tant que généreux quand mme, le général Lebrac renona aux coups de verges vengeurs et renvoya son prisonnier comme les autres, sans plus de dépens, heureux, au fond, jubilant de cette punition naturelle infligée, par sa couardise, au plus sale guerrier que les Velrans comptaient dans leurs rangs de peigne-culs et de foireux."Louis Pergaud est mort gé de 33 ans au Front, en 1915. Triste guerre, bien triste guerre qui vit la mort de tant de talentueux auteurs.L'ouvrage est bien meilleur que le film La Guerre des boutons - Edition simple qui en a été tiré.
Louis Pergaud est de ses grands écrivains franais qui s'inscrivent dans la tradition, franaise, du bien rire."Tel qui s'esjouit à lire Rabelais, ce grand et vrai génie franais, accueillera, je crois, avec plaisir, ce livre qui malgré son titre, ne s'adresse ni aux petits enfants, ni aux jeunes pucelles.Foin des pudeurs (toutes verbales) d'un temps chtré qui, sous leur hypocrite manteau, ne fleurent trop souvent que la névrose et le poison ! Et foin aussi des purs latins : je suis Celte."Quelle trempe ! L'amorce de la préface écrite par l'auteur donne la tonalité de l'ensemble."J'ai voulu restituer un instant de ma vie d'enfant, de notre vie enthousiaste et brutale de vigoureux sauvageons dans ce qu'elle eut de franc et d'héroque, c'est-à-dire libérée des hypocrisies de la famille et de l'école."Ah quel bonheur ! J'ai eu la chance, gamin, de vivre des aventures proches de celles magnifiques décrites dans "La Guerre des boutons".Terribles batailles qui opposent les Longevernes aux Velrans. Les enfants se battent à la place de leurs parents, exorcisant les haines, fruits des jalousies et rancoeurs, de clochers voisins.Supplices infmants que se réservent les enfants à leurs ennemis, comme il arriva à Migue la Lune : quel dureté."Ce salaud là pétait comme un ronsin ! Ah ! il se permettait de péter !Migue la Lune balbutiait des syllabes inintelligibles, larmoyant et pleurnichant, la gorge secouée de sanglots. Mais quand, tous les boutons étant tranchés, le pantalon tomba et qu'on découvrit la source d'infection, on s'paerut en effet, que l'odeur pouvait perdurer avec tant de véhémence. Le malheureux avait fait dans sa culotte et ses maigres fesses conchiées répandaient tout alentour un parfum pénétrant et épouvantable, tant que généreux quand mme, le général Lebrac renona aux coups de verges vengeurs et renvoya son prisonnier comme les autres, sans plus de dépens, heureux, au fond, jubilant de cette punition naturelle infligée, par sa couardise, au plus sale guerrier que les Velrans comptaient dans leurs rangs de peigne-culs et de foireux."Louis Pergaud est mort gé de 33 ans au Front, en 1915. Triste guerre, bien triste guerre qui vit la mort de tant de talentueux auteurs.L'ouvrage est bien meilleur que le film La Guerre des boutons - Edition simple qui en a été tiré.
Product Details
EAN : 9782070367580Weight : 1 pounds
Height : 1 inches
Length : 7 inches
Width : 5 inches
Author : Louis Pergaud
Binding : Poche
Edition : Nouv. éd. rev
Manufacturer : Gallimard
PublicationDate : 1973-05-01
Publisher : Gallimard
SKU : jp-bk-2070367584-11-20
Studio : Gallimard
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