dimanche 8 mai 2011

Please Kill Me : Lhistoire non censurée du punk racontée par ses acteurs


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This review is from : Please Kill Me : L'histoire non censurée du punk racontée par ses acteurs
LE PUNK ROCK VECU DE L'INTERIEUR : SAISISSANT .

L'histoire commence en 1965, lorsque l'éminence grise de la scène artistique new-yorkaise, Andy Warhol, via son acolyte Paul Morrissey, se dégote un groupe pour animer ses soirées light-shows. Ce sera le Velvet Underground, et son leader, Lou Reed. Rapidement, Lou Reed deviendra le modèle à suivre, celui qui a réussi, autour duquel toute une cours se massera, prte à lui lécher les pieds (dans tous les sens du terme) pour bénéficier de conseils, et d'entrées dans ce monde la nuit. Lou Reed fascine, par son intellect, et ses allusions non dissimulées au SM, à la drogue, à la violence.C'est tout un mouvement qui se met en marche, poètes, peintres, danseurs, et musiciens. Tous se réunissent dans des salles, pour créer des spectacles hors normes, avec projections vidéo, paillettes et rimmel dégoulinant à gogo. Sex, drug, rock'n'roll... nuisettes et talons hauts ! Ce qui était nouveau, c'est que se succédaient sur scènes, ou dans les bars, des gens qui faisaient de la musique sans vraiment savoir jouer. Ils parlaient crment, et frontalement de leur quotidien, de leurs envies, de leurs fantasmes. Chacun pouvait se dire : je loue un ampli, j'achète une Fender d'occas, la camionnette du cousin pour tout ranger, et a y est, je joue du rock ! Raz le bol du folk ou des babas qui ne savent pas ce qu'est une sortie d'usine, l'hiver à Detroit, foutaise que ce blues psychédélique et ses morceaux planants de 25 minutes. (Iggy Pop avait fait la première partie de Cream). Le rock, la musique, devaient refléter la jeunesse, la vraie. Comme ce groupe de Los Angeles, les Doors, et leur leader charismatique, Jim Morrison, qui se foutait de tout et de tout le monde : a c'est la classe ! Iggy Pop a pris la claque de sa vie en le voyant en concert dans le Michigan. Car dans le Michigan, a bouge aussi. A Detroit, avec Iggy Pop & The Stooges, et les MC5, dirigés par John Sinclair et son programme politique à deux balles : défonce et boucan.L'histoire était lancée, et ce bouquin passionnant nous la raconte par le menu. Il est constitué d'entretiens croisés de tous ceux qui ont participé à l'aventure. Ils parlent tous à coeur ouvert, de leur vie misérable, de leur chambre chez papa-maman, des piaules où on s'entasse quelques heures pour récupérer, des bars, et de la rue. Et de ce qui fait tourner le monde, pour eux : la dope. Tous y sont passés, tous s'y sont plongés, seul exutoire à leur mal tre. Se défoncer, avec tout ce qu'on trouve de moins cher et de plus fort, pour échapper à la triste réalité, les plans foireux, le trottoir. Dee Dee Ramone à l'angle de la 53rd et de la 3rd, haut lieu du tapin homo. Les faux frères Ramones (hommage à McCartney), Debbie Harrie, Patti Smith, Richard Hell, les frères Asheton, Johnny Thunders... Tous nous racontent sans pudeur, cette histoire de la musique punk, qui au gré de tournées a traversé l'Atlantique pour échouer en Angleterre. Les multiples familles musicales, le rock garage, mais aussi le glam (NewYork Dolls), le hard (Alice Cooper). Il ne faut pas essayer de les opposer, de créer des chapelles, tous se connaissaient, jouaient ensemble, s'influenaient. Ils vivaient ensemble, couchaient ensemble, les filles, les gars, on s'en foutait, et parfois, rarement, s'aimaient. Dope, trafic, coup de feu, prison, déchéance, overdose, solitude, fatigue... Quotidien gris et dégueulasse, qui leur a fourni un terreau pour écrire, composer, hurler à la face du monde qu'ils étaient eux aussi vivants, et qu'ils avaient droit au bonheur.Il ne faut pas oublier les maisons de disques, qui ne comprenaient pas grand-chose à ce spectacle, mais qui avaient pigé qu'il y avait du fric à se faire. Sans cesse repérer des talents plus extrmes et bruyants que le voisin. N'oublions pas les groupies, ces grappes de filles paumées, junkies, et tous ceux qui gravitaient autour de cette scène bouillonnante (poètes, photographes, chorégraphes, journalistes). Ce sont des centaines d'intervenants (et on s'y perd parfois, le lexique à la fin du livre est indispensable !) qui nous racontent cette histoire. Les deux auteurs ont trié, juxtaposé, croisé cette somme de témoignages, pour faire en sorte que chacun se réponde, argumente, contredise, confirme.PLEASE KILL ME est un bouquin absolument passionnant, une plongée hallucinante et sans complaisance dans le désespoir, la création, la révolte, l'incompréhension d'un monde en mutation, entre le dieu Peace&Love qui s'est pris le mur en pleine poire, et le dieu Wall Sreet que l'on sent poindre à l'horizon.Lecture indispensable.
Please Kill Me : L'histoire non censurée du punk racontée par ses acteurs Reviews
LE livre sur le punk américain et sa genèse .

Les voix s'y répondent rarement pour s'accorder prévient en quelque sorte l'éditeur. C'est on ne peut plus vrai dans cet ouvrage extrmement vivant, qualifié par certains (et à juste titre) de vénéneux. "Please kill me" a été réalisé par ses auteurs sous forme de multiples entretiens, toujours passionnants, parfois fort drles, jamais ennuyeux. Ce que ce livre raconte, en complément de "England's dreaming" de Jon Savage chez le mme éditeur et consacré à l'Angleterre, c'est l'Amérique et le punk issu du Velvet Underground, du MC5, des Heartbreakers et des Noew York Dolls célébré avec une verve flamboyante truffée d'anecdotes irrésistibles. Les frasques explosives d'Iggy, de Dee Dee Ramone, de Johnny Thunders ou de Jerry Nolan par eux-mmes en disent long sur le punk et sa genèse. Sur l'après du mouvement punk l'on lira avec autant de délectation "Rip it up and start again" de Simon Reynolds et "Post-Punk, No Wave, Indus & Noise" de Philippe Robert.
Please Kill Me : L'histoire non censurée du punk racontée par ses acteurs Opinions
Jusqu'à l'écoeurement .

Un livre qui raconte sans fioritures la saga sexe, drug and rock and roll jusqu'à l'écoeurement. pas grand' monde ne sort indemne du jeu de massacre mais fort instructif pour refaire ou ne pas refaire l'hsitoire
Tuer le temps ? .

Pour ne pas faire comme mes prédécesseurs, je ne vais pas me répandre d'extase sur ce gros bouquin rose flashy. C'est effectivement bien mené et les auteurs ont réussi la prouesse d'assembler des tripotées d'anecdotes plus ou moins passionnantes, pour brosser l'histoire du mouvement punk : du Velvet Underground jusqu'au début des eighties. C'est éclairant, drle mais (trop) souvent glauque. Du coup, a trane en longueur et il me semble que le rythme y aurait gagné avec quelques dizaines de pages en moins.Pour autant, ne boudez pas votre plaisir à retrouver tous ceux (celles) qui ont fait que nos vies (musicales ?) ne sont plus les mmes depuis l'invention de ce titre de canard devenu emblème d'un mouvement que personne n'a oublié. Punk un jour, punk toujours.
géant .

Moi j'adorre.J'aime ce genre où l'on se croit dans un reportage plus que dans un livre,on croirait du "New Journalism".J'ai l'impression de lire une chronique de Tom Wolfe.A conseiller aux amoureux des années 70.Exellent pas d'autre mot.
écriture rock & roll .

livre de témoignages, rafraichissant 40 ans après, pure merveille de rythme d'écriture, à lire avec l'iphone à proximité pour retrouver tous les visages.


Product Details

EAN : 9782844852083
Weight : 3 pounds
Height : 2 inches
Length : 9 inches
Width : 8 inches
Author : Legs McNeil
Binding : Broché
Manufacturer : Allia
PublicationDate : 2006-02-24
Publisher : Allia
SKU : 0010010089782844852083
Studio : Allia

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